Pendant la Seconde Guerre mondiale, le maquis du Vercors fut une importante base de la Résistance française réfugiée dans le massif du Vercors.
Après la signature de l'armistice de 1940, les premiers résistants français et étrangers gagnent le maquis du Vercors, alors en zone libre.
En 1942, la zone libre est envahie, ce qui pousse des soldats de l'armée dissoute à rejoindre le maquis du Vercors et à organiser la résistance. Le maquis est créé par l’architecte Pierre Dalloz, l’écrivain Jean Prévost, le journaliste Yves Farge et le futur général Alain Le Ray, premier chef militaire du maquis du Vercors.
En 1943, fuyant le service du travail obligatoire (STO) des jeunes français viennent grossir les rangs du maquis.
Afin d'empêcher que des divisions allemandes ne rejoignent la Normandie, le code le Chamois des Alpes bondit lancé depuis Londres le 5 juin 1944 donne le signal de la résistance armée pour 4000 maquisards.
Cerné par environ 8000 soldats et policiers allemands, ainsi que par des miliciens français, le maquis du Vercors est atrocement anéanti fin juillet 1944, dans une offensive lancée par le général allemand Karl Pflaum depuis Grenoble, utilisant notamment des troupes aéroportées par planeurs.
Selon l'historien militaire Pierre Montagnon («Les maquis de la Libération», Pygmalion, 2000), le commandement allemand a mis en œuvre environ 8000 soldats et policiers (allemands et auxiliaires étrangers) :
4 bataillons de chasseurs de montagne de réserve (du Reserve-Gebirgsjäger-Regiment 1) ;
2 bataillons de grenadiers de réserve (du Reserve-Grenadier-Regiment 157) ;
3 bataillons de légion de l'Est (Ost-Legion) ;
2 batteries d'artillerie de réserve (du Reserve-Artillerie-Regiment 7) ;
environ 400 parachutistes des forces spéciales «Brandenburg» ;
environ 200 Feldgendarmen ;
des éléments issus d'un régiment de sécurité (Sicherungs-Regiment 200) et d'un régiment de police (SS-Polizei-Regiment 19).
Aucun soldat appartenant à la Waffen-SS.
En hommage à cet épisode héroïque, le village de Vassieux-en-Vercors fut élevé au rang de Compagnon de la Libération par le Général de Gaulle. Par la suite, un mémorial a été construit au dessus de ce village.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maquis_du_Vercors