Les généraux de l'armée française en 1940

Le général Conde

Le général Charles Marie Condé
Né le 25/02/ 1876 à Saint Omer
Décédé le 13/10/1945

Evolution dans le grade de général
- 02/06/1928 général de Brigade
- 01/11/1931 général de division
- 06/03/1935 général de corps d'armée
- 17/11/1936 général d'armée

Poste
- 20/05/1928 au 16/09/1931 commandant du centre d'étude
d'artillerie tactique de Metz
- 16/09/1931 au 06/05/1932 commandant l'artillerie de la 7e region
- 06/05/1932 au 06/03/1935 commandant de la 1e DI
- 06/03/1935 au 01/08/1936 commandant de la 20 region militaire
- 17/11/1936 au 02/09/1939 menbre du CSG
- 02/09/1939 au 20/06/1940 commandant de la IIIe armée
- 20/06/1940 au 11/05/1945 captivité

Grand officier de la légion d'honneur, le 31/12/1939

Le 17 huin 1940, le général Petrelat (commandant du GA 2) est coupé de ses armées, par les allemands de Guderian qui viennent d'atteindre la frontiére Suisse. Le général Condé est investi par Petrelat d'une pénible mission. En effet il commande dix corps d'armées encerclé dans les Vosges.

" Le fardeau est lourds pour les épaules d'un seul homme, même secondé par un excellent chef d'état major comme le colonel Tessier, mais il l'acceptera sans jamais se faire la moindre illusion sur la possibilités qu'il avait de sortir de ce guepier. Comment faire bouger une masse de 500 000 hommes aux arriéres enchevetrés, encerclé par 3 armée et un groupement blindé, ployant sous les coups de l'aviation maitresse absolue du ciel... "
Le 17 juin, Condé écrira dans son journal " On m'a abandonné le commandement de toutes les forces de l'est existant encore, avec l'ordre de me défendre sur trois face et d'attaqué sur la quatrieme..."

L'avis de son officier de liaison René Cogny "L'impression qu'il donnait lorsqu'on le rencontrait pour la premier fois ? Celle d'un homme qui corrigeait un abord plutot impréssionnant par une extreme affabilité. Il savait admirablement écouter et encore mieux, faire comprendre sa pensé et convaincre, repugnait au affirmation tranchante et au garde à vous intellectuelle. Une tournure d'esprit hautement didactique... J'ai rarement vu un chez militaire se donner de si bon coeur "sur le turf"... Le général Condé avait un caractére qui permettait d'assumer les responsabilité les plus grave avec sang froids, juger sainement les situations, clarifier les problemes, prendre des décisions sans équivoque... Le général l'a fait avec un stoïcisme qu'on est presque tenté de jugé excessif..."

Le général René Cogny:
"Le 22 juin 1940.. seul, un homme d'une exceptionelle valeur morale pouvait déliberement engagé son honneur militaire à seule fin d'arrêter la farce sanglante imposé aux armées de l'est, dont le dstin etait irrémediablement scellé depuis de long jours, et dominé par la nécessité officiellement proclamée de cesser le combat.

Le général Freydenberg

Le général Henr Freydenberg est né en 1876 et à fait sa carriere dans les troupes colonial.
En septembre 1939, il est rappeler de sa retraitre, et prend le commandement du corps colonial, puis le 5 juin 1940, il remplace le général Huntziger à la tête de la II armée, celui ci devient commandent d'un groupe d'armée.

Le 12 juin devant la pression des forces allemandes, il porte son PC à Chateauvillain (hautes Marne) à 180 kilometre de s'est unité qui son au contacte des allemands. Le 13 juin, il ordonne au général Flavigny, chef du 21e CA de se replié "sans préoccupation d'alignement". Le lendemain l'ordre est renouveller, Freydenberg porte son PC à Bourbonne les bains sur les arrières de la IIIe armée du général Condé. Celui ci ecrit: "J'apprends que Freydenberg est à Bourbonne, loin derriére moi et au milieux de ma zone, à 160 kilometre de la droite de son front. C'est renoncer à exercer son commandement dans les circonstances où il se trouve".
Les ordres donné le 15 juin au corps d'armée colonial du général Carles et au 21e CA est de "se replié le plus vite possible sans se préoccuper des voisins".
Lorsqu'il apprends l'ordre donner, le général Roucaud (1e DIC) s'exclame
"La IIe armée s'est replié trés loin et n'a guère de contact avec ses corps d'armée. Le général Freydenberg en sait assez cependant pour se mettre à l'abri et pour recommander au Corps d'armée colonial de foutre le camps!"

Le 15 juin, à Besançon, Freydenberg demande au général Prételat d'etre placé en reserve de commendement, Prételat refuse, malgré tout l'etat major suivra Freydenberg. L'EM de la IIe armée est à louhans le 17, à Saint Galmier, le 18, à Tournon, le 19 juin, et le jours de l'armistice l'EM se trouve dans un séminaire à Aubenas.

Replacer dans les cadres de réserve en juillet 1940, il décéde le 20 aout 1975 à l'age de 99 ans.

Le commandent Valluy chef du 3e bureau du 21e CA a ecrit: "plusieurs milliers d'officier en retraite savent désormais que la IIe armée a fui".

de grands hommes qui n'ont pas pu empecher la défaite française

Pour le général Freydenberg sa carrière de "grand" général s'est arrêté à sa nomination à la tête de la deuxieme armée française.

Le général René Bouscat (Armée de l'air)

Né le 07/09/ 1891 à Thuir (Pyrénées- oriantales), sous lieutenant d'infanterie en 1914, bléssé en 1916, passe dans l'aviation comme observateur puis pilote en 1917. Commandant de l'aéronautique en AOF et en Mauritanie en 1928. Il au ministere de l'air en 1930, général en 1936, et Cdt de l'ecole de l'air (1936- 1937).
En 1940, il commande la ZOAE puis aprés la bataille de France cdt en AFN et en AOF (juin 1943). Chef d'état major général des forces aériennes françaises en juillet 1943, il fusionne les FAFL et l'armée de l'air de Vichy.

Décédé le 22/06/1970 à Paris

Source "Les Français du ciel" de l'academie national de l'air et de l'espace.

Le général Astier de la Vigerie (Armée de l'Air)

Né le 07/03/1886 à Le Mans.

Général de corps d'armée aérienne, et compagnon de la libération. Officier de cavalerie, passe dans l'aviation 1915, pilote de chasse et obtient 3 victoires aériennes au cours de la 1e GM. En 1933, il commande le 3e régiment d'aviation. Général en 1936, commandant dans la ZOAN en septembre- juin 1940. Résistant des novembre 1940 avec son frére Emmanuel, rejoint les FFL en novembre 1942. Adjoint du général De Gaulle et menbre du comité militaire. Ambassadeur de France à Rio (1944-1946).

Décédé le 09/ 10/ 1956 à Paris.

Je me rend compte que beaucoup d'officier français dans l'aviation en 40 venaient d'autres armes... est-ce que par hasard le problème ne venait pas aussi de là...
C'est à dire que si leur formation initiale s'était faites dans l'aviation et non dans l'infanterie ou la cavalerie comme pour les deux derniers généraux que tu viens de citer, leur expérience aurait été plus importante...
C'est pour ça que je me demande si l'aviation avait une "école" spécialisée ou si la plupart de ses cadres venaient de l'armée de terre??

L'armée de l'air est crée en 1932, et l'aviation s'est developpé au cours de la 1e guerre mondial. Les généraux de 1940 etait des cavaliers, dans l'infanterie, ou dans d'autre arme en 14-18, et son passé par passion, ou par gout de l'aventure dans l'aviation.

Le général Petrelat qui commandait le GA 2 en 1940 voulait passé dans l'aviation dans les années 1920 et s'est son mentor le général Gouraud qui lui en dissuada.

Voila, c'est à lui que je pensait en particulier...
Mais bon, comme beaucoups de généraux de l'armée française en 1940, il était assez agé...
Même si, il avait eu de bonnes intuitions comme de proposer un exercice dans les ardennes en 1938 et comme par hasard, ce sont ces mêmes Ardennes "infranchissables" qui ont été franchies par les Allemands.... mais bon on peut pas savoir si cet exercice aurait changé quelque chose...
Par contre, son désir de donner plus d'importance à l'aviation était justifié...